La semaine dernière, je vous informais sur la différenciation pédagogique (flexibilité, adaptation, modification). Aujourd’hui, je vous donne des idées plus spécifiques de flexibilité pédagogique. Il faut se rappeler que la flexibilité s’applique à tout le groupe et qu’il s’agit en fait de souplesse de la part de l’enseignant vis à vis des tâches à effectuer et des compétences à acquérir. Ainsi, pour un élève ayant une difficulté en lecture, on peut :
- Permettre l’utilisation d’un référentiel des graphies.
- Permettre l’utilisation de surligneurs pour marquer les éléments importants.
- Lire les consignes à l’ensemble de la classe pour permettre à l’élève de commencer en même temps que les autres.
- Ne pas faire lire l’élève devant les autres à moins qu’il ait préparé sa lecture ou qu’il en manifeste le désir.
- Permettre à l’élève de lire à l’aide du doigt, d’un cache ou d’une règle.
- Permettre l’utilisation d’un ordinateur pour écrire ses réponses (sans logiciel d’aide à l’écriture, sans connexion Internet).
- Permettre l’utilisation d’un dictionnaire divisé alphabétiquement par des languettes.
Pour un élève ayant une difficulté en écriture, on peut :
- Comptabiliser une seule fois une erreur d’orthographe répétée pour un même mot.
- Fournir plusieurs plans non complétés pour aider l’élève à planifier son texte.
- Favoriser l’utilisation de référentiels personnels (banque de mots ou stratégies, grille d’autocorrection).
- Permettre l’utilisation d’un ordinateur pour écrire (sans logiciel d’aide à l’écriture, sans connexion Internet).
- Informer du thème de la production écrite à l’avance
NB: Inspiré d’un document créé par la Commission scolaire Marie-Victorin